Et les kalashs crachent des fleurs

Article : Et les kalashs crachent des fleurs
Crédit: KelvinStuttard (Pixabay)
3 mars 2022

Et les kalashs crachent des fleurs

« C’est la guerre. » Quand on lit cette phrase aujourd’hui, on a l’impression que c’est nouveau. Ou la première au 21e siècle. Ou la toute première à l’Ère des réseaux sociaux. Non. Il y en avait beaucoup. Il y en a encore. L’Ukraine n’est qu’une en plus. Une de trop !


Peu de gens ont le courage de dénoncer la guerre quand elle est loin. Le courage ? Peut-être que ce n’est pas le mot approprié. En tout cas, ça, dénoncer la guerre devrait être un devoir. Peu importe la raison. Le justificatif. Armes de destruction massive. Menace pour sa sécurité. Histoire commune. Ne faites pas silence, on meurt !

Dessin de Micky-Love

Je dénonce 

Les Ukrainiens doivent se sentir chanceux de bénéficier du support de l’Occident et des grandes institutions. Et c’est très bien (incontestablement). Tout le monde n’a pas cette chance. Les Libyens. Les Palestiniens. Les Yéménites. Les Syriens. Les Irakiens. Les Afghans. Pourquoi devons-nous cibler la solidarité ? La sympathie ?

Disons les choses clairement : les non-Occidentaux ont l’impression d’être seuls dans leurs désarrois, leurs crises, leurs pleurs, leurs lots de problèmes.

Des lâches. Ils sont des lâches ! Ceux qui supportent l’oppresseur. Qui se cachent derrière une pseudo-neutralité, comme la FIFA.

Le temps des fleurs 

Non. Je ne crois pas qu’il y ait Nous et les Autres. Cette conception peut nous aveugler. Il y a des enfants qui meurent. Des civils qui tombent. Des missiles qui pleuvent. Et ça, c’est inacceptable.

Dessin de Micky-Love

Puis est venu un temps. Le temps des fleurs. Où la solidarité remplace l’indifférence. Et les balles les fleurs. Pardon, c’était un rêve. Bref, que cet élan de solidarité ne soit pas le dernier. Que le monde prenne conscience de l’état de la planète, des conflits actuels et de l’atrocité des guerres…

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