Mort de Chadwick Boseman : retour sur le film Black Panther
Depuis le 29 août, le monde pleure l’acteur américain Chadwick Boseman, parti d’un cancer à 42 ans. Avec Black Panther de Ryan Coogler, paru en 2018, il était devenu le premier super-héros noir à qui un film de Marvel était entièrement consacré.
L’homme qui incarne le roi T’Challa dans le film Black Panther, Chadwick Boseman, n’est plus. C’est ce qu’a annoncé sa famille sur son compte Twitter. Il est décédé d’un cancer du côlon diagnostiqué depuis 2016. Une triste nouvelle difficile à digérer par les cinéphiles du monde entier.
Boseman est né le 29 novembre 1976 à Anderson (Caroline du Sud). Il est le benjamin d’une fratrie de trois enfants. Acteur, il joue dans plusieurs films, comme Captain America: Civil War, Da 5 Bloods… Et dans Black Panther, il incarne T’Challa, souverain du royaume africain du Wakanda. Par conséquent, il était devenu, grâce au succès planétaire du film, une icône dans toutes les communautés de la diaspora africaine et bien au-delà.
Synopsis de Black Panther
Après avoir impliqué dans des conflits dans Captain America: Civil War, le prince héritier T’Challa retourne chez lui, dans un pays africain, très reculé. Mais ce dernier est très avancé technologiquement. Le Wakanda. T’Challa doit servir son pays en tant que roi.
Cependant, tout n’allait pas à merveille pour le nouveau roi. Il doit faire face à des ennemis de son propre pays. Et voilà comment il est entrainé dans un conflit qui pourrait entrainer le déclin de Wakanda avec des conséquences sur le monde entier.
Un Noir super-héros
On est habitué avec les films de l’Univers Marvel, avec des super-héros blancs. On se demandait souvent, pourquoi pas un Noir ? Eh bien ! Il a fallu attendre Black Panther pour voir ce héros tant attendu.
L’impact d’un super-héros noir est considérable, au moment du mouvement Black Lives Matter.
« Black Panther montre qu’un Noir peut-être un super-héros, sauver des vies, évoluer dans un monde imaginaire, mais aussi peut être acteur du changement. L’univers de ce héros permet à des gens qui sont sous-représentés dans la culture de s’identifier, de se forger une estime. »
Anna Tjé, cofondatrice de la revue en ligne littéraire et artistique Atayé.
Le Wakanda, l’Afrique ?
À la sortie du film, Le Monde a sorti un article intitulé « Black Panther » : l’Afrique a enfin son super-héros sur grand écran. Si le journal français loue la réalisation, il rappelle que :
Il ne faut pas chercher l’Afrique subsaharienne dans cette représentation qui fait communiquer les plateaux d’Afrique australe et la jungle équatoriale, qui invente des montagnes aux sommets blanchis à un continent qui voit fondre les neiges du seul Kilimandjaro.
Plus loin, le chroniqueur Thomas Sotinel pense plutôt que le « Wakanda est l’Éden auquel ont été arrachés les esclaves déportés vers l’Amérique et un reflet ironique des États-Unis d’aujourd’hui ».
MMM
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